4 mois en Australie ça méritait bien un article pour donner des nouvelles.


Tout d'abord on a cherché du boulot aux alentours des Glass House Mountains comme on l'avait annoncé et on en a trouvé ! Après avoir fait le tour de plusieurs fermes des environs on a réussi à se faire embaucher pour le ramassage de fraise dès notre deuxième jour de recherche. Dès le lendemain, nous nous sommes donc levé (avec joie) à 5h du matin pour être à 6h dans les champs et commencer une activité qui s’annonçait passionnante et enrichissante. Finalement il s'est avéré que passer sa journée à remplir des caisses de fraises n'avait rien de passionnant et, en étant payé 0.80$ le kilo de fraise ramassé, était tout sauf enrichissant. En partant de ce constant, nous nous sommes dis que quitte à être payé une misère pour un boulot pourri autant ne pas être payé du tout mais faire une activité plus intéressante. C'est pourquoi après une petite journée dans les champs de fraises nous avons décidé de quitter la région des Glass House pour partir faire un peu de volontariat dans un petit verger lancé dans une démarche tournée vers la permaculture.


Cela fait maintenant un peu plus de 10 jours que nous sommes installés chez nos hôtes pour donner un coup de main sur divers projets (voici le lien vers le site du projet pour ceux qui voudraient en savoir plus : www.yunda.com.au). Pour ajouter un peu de fun on a très vite été rejoint par Andres, un autre français en vadrouille. Cela nous a aussi permis de rencontrer plusieurs Australien bien sympathiques, tout aussi portés sur le levé de coude que ceux de la ville, et de s'initier au rythme de vie dans le bush. Comme l'abus de travail est dangereux pour la santé, on essaie de se reposer au maximum en profitant de la nature qui nous entoure. C'est aussi l'occasion de retourner à un régime alimentaire moins dépendant des pâtes et du riz puisque 11 poules nous fournissent des oeufs frais tous les jours et que l'ont peut compter sur les nombreux fruits et légumes du potager. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin il va nous falloir repartir dès samedi en quête d'un travail rémunéré et commencer à accumuler les 88 jours nécessaire

à l'obtention d'une deuxième année de visa si l'envie nous prend de prolonger le plaisir. 


En attendant la suite (et les photos qui traînent),


Quentin