Nous voilà de retour, toujours installés bien sagement dans notre camping sur Bowen. Alors que notre ferme devait initialement s’arrêter de travailler aujourd’hui, il s’avère qu’il nous reste encore du travail pendant au moins une semaine grâce aux merveilleux légumes que sont les piments. Dès lundi dernier, Daphné a dit adieu aux haricots plats pour son plus grand bonheur et on s’est retrouvé tous les deux à ramasser des hots chillis jusqu’à jeudi midi. On a ensuite former une équipe de choc pour terminer la cueillette des sweet chillis avant de retourner aux hots chillis qui devraient nous occuper jusqu’à la fin de la semaine si les plans ne changent pas.Entre deux remplissages de seaux de piments, on a profité d’avoir un des camions de la ferme sous main pour que Daphné fasse ses premiers mètres de conduite avec un véhicule manuel. On ne sait pas trop ce qui nous attend après, mais il est fort probable que nous quittions la ferme où nous sommes actuellement pour trouver du travail ailleurs sur Bowen ou bien continuer notre route vers le Nord. 


Même si le travail nous prend beaucoup de temps, on profite aussi de notre temps libre pour essayer de bouger un peu et profiter de la ville. La semaine dernière, après avoir manger un bon et gras Fish & Chips, on a pu aller faire un tour de voilier avec les membres du Yacht Club de la ville qui propose d’emmener des gens tous les samedi après-midi. Après avoir sympathiser avec eux on a inévitablement fini par boire un verre (de rhum évidemment !) tous ensemble. Hier on s’est tranquillement promené sur les plages de Bowen avant d’aller observer quelques tortues de mer et raies au bord de la jeté.


Dans la catégorie automobile, notre voiture nous a gentiment fait des siennes puisque la vitre électrique côté passager nous a lâchés dans le courant de la semaine. Comme nous nous sommes considérés trop pauvre pour l’emmener au garage mais comme avoir une vitre ouverte en permanence n’est pas des plus pratique, on s’est tourné vers un des australiens résidant au camping pour nous faire une réparation de fortune. Daphné n’était pas très rassurée en le voyant démonté l’intérieur de notre portière tout en se buvant quelques bières, mais au final la vitre a été remontée sans trop de dégats et il ne nous restera plus qu’à la faire réparer quand bon nous semblera. Coût total de l’opération : un pack de bière au lieu d’une bonne centaine de dollars chez un garagiste (qui sont souvent réputés pour gonfler les factures des backpackers). Cela nous a même permis de sympathiser un peu plus avec cet australien qui nous a cuisiner un délicieux curry de poisson vendredi soir et ainsi mettre un peu d’animation dans notre camping qui est plutôt calme depuis quelques jours.


Quentin